Dissertation l'homme et l'animal
Cette synthèse traite de la frontière microscopique entre l’Homme et l’Animal à travers un corpus composé de quatre documents dont : un article de presse, de Pierre Guenancia, suivi d’un essai de Françoise Armengaud ; enfin d’une proposition de loi de Mr Hancock.
Est-il dangereux de faire valoir à l’homme combien il est proche de l’animal ?
A quelles conditions la socialisation de l’homme suffit-elle à le distinguer de l’animal ?
Les définitions de l’homme le dénaturent-t-elle ?
Ainsi, il convient d’étudier en premier lieu les définitions traditionnelles de l’Homme et de l’animal, puis de la contestation de ces définitions, et de leurs enjeux.
Dans un premier temps, les significations classiques de l’Homme et de l’animal restent complexes. L’Homme est souvent décrit comme un être supérieur à l’animal car il dispose d’une conscience que les animaux n’ont pas. Ceci s’explique par l’aptitude du rire, d’examiner et de raisonner. Pour Aristote, l’homme est par nature un animal politique. Le journaliste P. Guenancia reprend cette théorie en expliquant que l’humain peut s’associer au-delà d’un groupe ou de la famille : sous une forme d’une société politique.
Il existe une multitude infinie de différences entre l’homme et l’animal qui reste à relativiser.
F. Armengaud explique dans son essai, que l’animalité est strictement encouragée par l’homme : « définir l’animal reste une affaire d’hommes ». Par nature, il est nécessaire de faire référence à l’animal pour caractériser l’homme, puisque tout les deux, sont des êtres vivants. Cependant, l’animal est dépeint comme une espèce en manque par rapport à l’humain. Il serait alors un être réduit et inabouti.
Nonobstant, les définitions traditionnelles font polémiques. Il convient alors d’expliquer les limites entre l’être humain et l’animal.
Dans son article de