Dissertation sur gargantua de françois rabelais
Pourtant, Rabelais a bien prévenu le lecteur de ne pas être naïf durant sa lecture. En tant que lecteur, nous devons voir à travers les lignes, ce qui se cache. En effet, certains moments du roman ne peuvent que dégouter le lecteur ce qui efface cette image de « communion heureuse » ; avec notamment des propos vulgaires comme dans le chapitre 5 : « Les propos des biensyvres » lors de la scène ou Grandgousier est ivre, sous l’emprise de l’alcool montrant ainsi le mauvais côté de la boisson. Le chapitre 13, nous retrouvons « torche-cul », Gargantua qui urine sur les parisiens et finit même par les noyer. Son père, quant à lui, reste également vulgaire et appelle son fils « mon petit couillon ». De plus, dans le chapitre 6, Rabelais fait intervenir le lecteur en le mettant dans l’action. Il fait parler son lecteur vulgairement « boyau cullier » car …afficher plus de contenu…
L’idée est que dans la scatologie se cache le contenu précieux. De ce fait, « Le menu plantureux » devient un menu repoussant, répugnant étant donné qu’il sera lié à la scatologie. En effet, lorsqu’on évoque la nourriture et la boisson dans le roman, l’idée de la scatologie est bien présente. Cela est souligné dans le chapitre 6 lorsque Gargamelle va accoucher dans ses excréments étant donné qu’elle a trop mangée de tripes ; les sages-femmes cherchant le placenta goutent les excréments de Gargamelle. Rabelais introduit la scatologie et le fait de manger des excréments : la coprophagie. Nous pouvons noter la présence d’une syllepse : Les sages-femmes goutent le placenta et trouvent que c’est « assez de mauvais gout ». Ici, se trouve un jeu de mots avec le premier sens, qui veut dire que cela n’est pas bon et le second sens qui signifie que c’est ce qu’écrit