Dissertation
Si je suis ici aujourd ‘hui, c’est pour défendre les droits de la femme et notamment le cas exemplaire de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, une iranienne de 43 ans.
Il me semble que cette cause est importante à plaider, car pour beaucoup de femmes encore maintenant : la liberté n’est qu’une idée, un espoir, un rêve.
En effet, dans des pays comme l’Iran les femmes sont considérées comme naturellement inférieures et leurs droits ne sont pas respectés.
Dans le Coran, Allah dit que deux femmes sont égales à un homme et que les femmes ne doivent pas être traitées sur un plan d’égalité avec les hommes.
En outre, devant la justice, les témoignages de deux femmes équivalent au témoignage d’un homme.
Est-ce acceptable ? Moi je dis non.
N’est-il pas inadmissible qu’en 2010 des femmes soient toujours condamnées à mort par lapidation ou par pendaison pour adultère ?
Les temps n’ont-ils pas évolué ? La femme ne mérite-t-elle pas la vie autant que l’homme ?
Mesdames et messieurs : Je vous le demande.
Et n’est-il pas inadmissible, simplement, que cette femme, parmi tant d’autres soit condamnée ?
Non mesdames et messieurs, non ! Ce n’est pas admissible.
Mais malheureusement, je sais depuis longtemps que de nombreux pays appliquent encore la peine de mort.
Aussi, malgré ma révolte, ce n’est pas de cela dont je veux vous parler aujourd’hui.
Au travers du cas, si médiatisé de Sakineh, j’ai découvert, moi,
qu’être née femme, pouvait me condamner à la perte de mes droits essentiels !
qu’être née femme pouvait signifier vivre sous la tutelle, de mon père, de mes frères, de mon mari !
Qu’être née femme pouvait me condamner à la prison à vie, à l’humiliation, à la
torture, puis à la mort, sur un simple soupçon d’adultère !!
Sakineh Mohammadi-Ashtiani fut d’abord accusée d’adultère avant que d’ être ‘poursuivie pour complicité de meurtre sur son mari.
Personne ni rien n’a jamais fourni aucune preuve