Dissertation
Les figures de la ressemblance
La comparaison : deux éléments sont rapprochés à cause d’un point commun. Le rapprochement s’effectue grâce à un mot-outil de comparaison : comme, tel, sembler, pareil à ... Ex : Il est beau comme un dieu. Elle avait des yeux pareils à des agathes. Ce champ de blé ressemble à un océan.
La métaphore : il s’agit d’une comparaison sans mot-outil entre deux éléments qui n’ont d’habitude pas de point commun évident. Elle est plus frappante que la comparaison.Ex : Ce garçon, c’est un dieu ! Les agathes de ses yeux brillaient. Cet océan de blé est superbe.
La métonymie : il s’agit d’une catégorie particulière de métaphore où l’on nomme une partie de quelque chose pour désigner en fait cette chose.Ex. "Déjà les voiles au loin s’éloignaient vers Harfleur" ("Les voiles" = "les bateaux")
La personnification : c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine. (c’est un cas particulier de la métaphore) Ex : Le vent mugissait dans les branches et hurlait sous les portes.
L’allégorie : on utilise un être vivant ou une chose pour représenter une idée. Ex : la mort est souvent symbolisée par une femme armée d’une faux.
I - Les homophones grammaticaux
(se prononcent de la même façon mais ont une nature différente et s’écrivent différemment) a/à -a est une forme conjuguée du verbe avoir ; à est une préposition invariable. -Pour les distinguer : quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c’est qu’il s’agit du verbe avoir, on l’écrit donc a. Si cela est impossible, on l’écrit à. et/est -est est une forme conjuguée du verbe être ; et est une conjonction de coordination invariable. -Pour les distinguer : est peut se remplacer par était ; et peut se remplacer par et puis. é/er (participe passé en -é ou infinitif en -er ?)
-Après les prépositions (à, de, par, pour, sans.), on met toujours un infinitif, en -er. -Un truc : si on peut remplacer le verbe sur lequel on hésite par un