Dissertation
Lorsque Jean-Louis Poirier définit l’expérience, il cite deux sens. Pour lesquels il propose deux définitions bien différentes. Si je parle ‘d’expérience scientifique’ j’évoque le respect. Je concilie l’expérience scientifique à l’expérience commune. Mais on remarque qu’en Mathématique on a pas besoin d’expérience tout comme en géométrie on sait avant de mesurer. Et si notre résultat venait à être faux alors c’est la mesure qui est fausse ; ce sont des sciences que l’expérience n’instruit pas. L’expérience scientifique est rigoureuse et répétable. Cependant si je parle ‘d’expérience dans la pratique’ alors je fais référence à un terme plus vague, trop noble. Ce genre d’expérience apporte non pas des savoir ce que l’on apprend à l’école mais de l’expérience dans la réalisation d’un cas particulier. Par exemple on préfère faire confiance à un médecin qui à de l’expérience dans son métier plutôt qu’un médecin novice et c’est ce qui nous crée bien des désillusions. Par ailleurs, on peut retrouver des points communs à ses différences. On attend de toutes expériences qu’elles nous instruisent sur ce qui n’est pas d’emblé dans la connaissance ou aussi au sujet du réel. Le réel n’est pas forcément ce que l’on croit. De plus l’expérience ne dispense jamais d’avoir à refaire ce que l’on a déjà fait. Jean-Louis Poirier parle aussi de l’expérience de la mort, il compare deux philosophes. Epicure qui a dit ‘La mort n’est rien pour les vivants’ et Hegel qui a cité ‘Il a tremblé pour l’intégralité de son essence’ et, qui d’après Poirier signifie que la mort fait parti des expériences de la vie. La mort d’un proche c’est le vivant qui l’a vit.
Pour ma part, je pense que finalement ce qui nous définit, ça n'a peut être rien à voir avec l’expérience. L’expérience qu’elle soit scientifique ou pratique, elle ne raconte rien. Ca ne raconte pas la première fois qu'elle a fait du vélo sans roulettes, cette sensation de