Une marée verte se traduit par la prolifération brusque d'algues marines vertes qui peut recouvrir les plages tant la concentration de spécimens est élevée. L’algue en question appartient au genre Ulva, et est communément appelée « laitue de mer », car elle est semblable à de grosses salades et est comestible. On trouve deux types d'algues verte en Bretagne : l'ulva armoricana et l'ulva rotundata surtout présentes sur les plages situées au sud de celle-ci. Cela fait déjà une trentaine d'année que l'on observe une prolifération abondante des algues vertes, qui viennent ensuite s'échouer sur ce littoral Breton, en particulier dans sur les côtes nord au printemps et en été.
Ainsi, on observe qu'à l'été 2008, les littoraux du Nord-Est de la Bretagne de St-Brieuc et de St-Malo notamment sont recouverts de plus de 400 hectares d'ulves. Les littoraux du Nord-Ouest aux alentours de Morlaix comptent entre 2 et 100 hectares recouverts d'ulves et ceux aux alentours de Locquirec en comptent de 100 à 400. Ces algues vertes sont tout de même moins présentes au sud que ce soit près de Vannes qui en a de 2 à 20 hectares ou à Laurient qui en a entre 2 et 100 hectares.
Les algues vertes ont besoin, pour leur développement, de nitrates. Celui-ci est donc très présent dans les eaux des rivières bretonnes. Il provient, tout d’abord des déjections animales qui sont de 215 Mt.an-1, des engrais qui constituent 198 Mt.an-1, ou bien de rejet industriels, de 5 Mt.an-1, ou même encore de rejets domestiques, tout de même, de 3 Mt.an-1. Le nitrate est également très présent dans les eaux de pluies. Aussi, dès que celles-ci se déversent sur les côtes au moment où le climat devient plus chaud, c’est-à-dire, du printemps à l’automne printemps, environ entre avril et octobre. On obtient alors une prolifération d’ulves qui s’échouent sur les littoraux.
Certes, les marées vertes restent impressionnantes à voir, mais elles engendrent de nombreuses conséquences tel que :
. La diminution du