La cité antique, une communauté de personnes
I) La citoyenneté grecque
A) La qualité de citoyen

2 critères de citoyens:
-droit du sang: sur une proposition de Péricles en 461 que l'assemblée du peuple athénien a décidé de ne pas laisser jouir de droit politique les personnes qui ne sont pas nées de parents athéniens.
Aristote: La politique " on définit dans l'usage du citoyen, celui qui est né de 2 parents athéniens et non d'un seul". Selon Aristote, si ces alleux participent à la vie politique de la cité, alors ils sont citoyens. Aristote qui vit à Athènes est un étranger, est un étranger, a vécu en Macédoine, n'a jamais pu être considéré comme citoyen athénien Nuance car tous les citoyens ne participent pas à la vie politique de la cité (les femmes sont citoyennes mais sont exclues de la vie politique de la cité"
-naissance légitime: Il faut être né légitimement. Les 2 parents athéniens doivent avoir été mariés. Le mariage est une affaire de famille, la femme doit être donnée par son père. Un enfant non né de 2 parents athéniens ne deviendra jamais citoyen athénien. Conséquences graves: passage devant le tribunal, enfant qui risque de perdre sa qualité de citoyen.
-> Il n'y a pas de mariage avec les étrangers. Si non respect de cette règle, il n'y a pas de concession de citoyenneté. -> En se reproduisant l'homme acquiert l'immortalité de la cité. Vocation des familles athéniennes.

B) Le statut de l'étranger
Place qu'occupe l'étranger dans la cité. On distingue de 2 types d'étrangers.
-Le barbare: celui dont on ne comprend pas la langue. "Barbaros" est une onomatopée, croisement des oiseaux, bruit étrange
A partir du 5ème siècle avant JC et à l'issu des guerres médiques, opposant athenes aux perses, prend le sens d'ennemi. Chez Hérodote et Aristote, dans la littérature, le barbare renvoie à la notion de désordre, d'esclavage, de tyrannie, d'ignorance, d'immortalité et de cruauté.
Pour les grecs, les romains sont des barbares car ils parlent