Dissertations
Toutes les populations anciennes d’immigrants ont réussi à s’adapter à la société française jusqu’à présent.
Ces raisons sont dues :
- au travail industriel, qui constitua un puissant facteur d’intégration sociale - à l’école, par l’éducation à travers les normes et les valeurs françaises et par la formation professionnelle - aux associations de migrants, telles que les associations religieuses ou sportives, qui jouent le rôle d’intermédiaires entre les nouveaux arrivants et la société française. Ce facteur est d’ailleurs le plus important facteur de la réussite de l’intégration sociale des immigrants. - à l’engagement social, politique et syndical.
Ces facteurs sont dits en crise même s’il n’y a pas de crises des associations et que l’intégration est un processus de long terme. À chaque nouvelle crise économique, les différentes vagues d'immigrants (de Belgique, d'Italie, de Pologne et d'Espagne) furent l'objet de discours alarmistes présentant ces vagues migratoires comme un phénomène d'invasion par des personnes que leurs caractères propres rendraient inassimilables (on considérait par exemple que les
Polonais avaient une manière étrange de pratiquer la religion chrétienne), au contraire des vagues anterieures. Cette position s'est fait jour en étant relayée par les journaux d'extrême droite et souvent bien au-delà par une presse qui se voulait républicaine. À la fin du XIXe siècle, ces mouvements xénophobes furent notamment attisés par les classes sociales aisées, comme les médecins ou les avocats, qui voyaient d'un mauvais oeil la concurrence que pouvaient constituer les immigrants qualifiés dans des circonstances économiques difficiles.
Pour limiter les actions violentes xénophobes (lynchages), l'État met en place à la fin du XIXe siècle des lois destinées à surveiller les étrangers afin de calmer la