Dans la vie, il y arrive certaines situations ou l’on ne sait pas quel geste poser, quoi dire, quoi faire ou comment agir. Souvent, notre réaction rend le monde autour de nous furieux et d’autre fois, c’est le contraire. Dans la situation que nous analyserons, Romina a le choix de dénoncer Martin inutilement, lui qui fait des blagues sur la nationalité du bénéficiaire et de ses costumes qu’il qualifie de «barbares», ou de dénoncer un vrai problème ce qui attirerait la reconnaissance des employés et aussi des clients. John Stuart Mill, un philosophe britannique très influent de son époque (1806 à 1877) est un adepte de l’utilitarisme. L’utilitarisme est une théorie qui recherche le plus grand plaisir pour le plus grand nombre ou pour tous ceux qui peuvent ressentir de la douleur ou de la peine. Selon moi, Romina devrait dénoncer Martin à son employeur. C’est le geste qui ce rapprocherait le plus de l’utilitarisme et c’est ce qui ferait le bonheur de plusieurs personnes. Dans le texte qui suit, nous verrons pourquoi la bonne décision serait de dénoncer un vrai problème (celui de Martin), l’impact que cela peut avoir et comment John Stuart Mill et l’utilitarisme justifient ce geste.

Premièrement, l’utilitarisme est la théorie ou les valeurs passent par-dessus les règles. C’est aussi une théorie qui se base sur quatre grands critères : le principe de conséquence (ce qui rend une action bonne ce sont les conséquences), le principe téléologique (le plaisir est la finalité de toute action morale), le principe hédoniste (le plus grand bonheur pour le plus grand nombre) et le principe d’impartialité (le calcul de l’utilité en toute objectivité, sans tenir compte de sa situation). C’est aussi :« la doctrine qui donne comme fondement à la morale l’utilité ou le principe du plus grand bonheur et qui affirme que les actions sont bonnes ou mauvaises dans la mesure ou elles tendent à contrôler le bonheur ou à produire le contraire du bonheur ». (Page48-49.)Il faut comprendre