Les plaques tectoniques composant la lithosphère sont en perpétuel mouvement. Elles sont crées au niveau des dorsales océaniques. Malgré cette création permanente, les fonds océaniques les plus anciens n’ont que 200 millions d’années. Ceci suggère que la lithosphère disparait dans les profondeurs de la Terre. Cette disparition est le fait de la subduction, qui compense donc la création réalisée par accrétion au niveau des dorsales. Quels sont les témoins de cette subduction ?
Zones volcaniques et sismiques.
L’activité sismique et volcanique des zones de subduction est intense, ce qui leur vaut le nom de marges océaniques actives. C’est le cas d’une grande partie du pourtour de l’océan pacifique (la ceinture de feu) ainsi que de la région des Antilles. Les édifices volcaniques sont alignés parallèlement à la marge. Leurs éruptions sont souvent très violentes et ont déjà causé de grands dommages dans les zones habitées.
Caractéristiques topographiques.
A l’approche d’une marge active, le fond océanique s’abaisse nettement. Il passe d’une profondeur moyenne au niveau des plaines abyssales de 4000m à des profondeurs pouvant dépasser les 10000m. Ces fosses sont bordées par la chaine volcanique. Du fond de la fosse jusqu’au sommet des volcans, le dénivelé peut parfois atteindre 15km !
Cette chaine de volcan se présente soit comme une cordillère marquant le rebord d’un continent (cas de l’Amérique), soit comme une suite d’îles disposées en arc (c’est le cas de l’arc des Antilles et de la marge asiatique du Pacifique).
La morphologie des zones de subduction se caractérise donc par la juxtaposition de relief négatifs (la fosse océanique) et de reliefs positifs (une chaine de montagne ou un arc insulaire).
Dans certain cas, un deuxième relief négatif est visible à l’arrière de l’arc insulaire. On appelle ce relief le bassin d’arrière arc. C’est le cas par exemple de la mer du Japon entre l’archipel japonais et la