1. La réduction du déficit budgétaire et la limitation des dépenses publiques se justifient par un certain nombre de phénomènes macro-économiques
1. Une dette publique trop importante a un impact négatif sur l'ensemble de l'économie, et donc sur le niveau de croissance
2. La réduction des déficits publics est également une nécessité
2. Cependant la réalisation d'un équilibre budgétaire est un objectif difficile à atteindre, et qu'il n'est d'ailleurs pas forcément souhaitable d'atteindre
1. La notion d'équilibre budgétaire est par bien des aspects artificielle
2. L'idée d'équilibre budgétaire est en soi une conception trop dogmatique
Résumé de l'exposé
L'équilibre budgétaire, c'est le rapport entre le montant des ressources définitives, c'est-à-dire non susceptibles d'être remboursées, et les dépenses d'une collectivité publique. Si la réduction des déficits publics s'impose comme une nécessité, un strict équilibre budgétaire est non seulement un objectif difficile à réaliser, mais encore cela ne constitue pas une priorité économique, notamment au regard des impératifs socio-économiques de l'Etat

[...] La rente de l'effet "boule de neige" Déficit courant= déficit hors intérêt + intérêts de la dette. Dans la charge de la dette, il faut donc distinguer deux choses: le remboursement de la dette proprement dite, et le remboursement des intérêts liés à cette dette. Si le taux d'intérêt est supérieur au taux de croissance, la dette publique aura tendance à augmenter plus rapidement que la richesse nationale, selon l'effet "boule de neige" (c'est-à-dire qu'à terme le taux de croissance ne permet plus de payer les intérêts de la dette, qui s'accumulent). [...]

[...] Ces investissements ont un coût, et presque à eux seuls ils mettent sérieusement en péril la réalisation de l'équilibre budgétaire. Pourtant ils sont également nécessaires. Conclusion L'équilibre budgétaire -et la neutralité des finances publiques- est un dogme de théorie néoclassique. En effet