disserte
Il y a indéniablement quelque chose de personnel dans le bonheur : il s’agit presque de « vie privée » tant il touche à notre Moi profond ; sauf si l’on considère le « bonheur collectif » là où l’on doit répondre à la satisfaction de la communauté ; c’est-à-dire d’un groupe d’individus vivant ensemble et qui partagent des buts, des valeurs et des traditions communes ; à la satisfaction d’une majorité.
Néanmoins, si l’on s’accorde sur cette définition du bonheur comme une sensibilité personnelle ou d’un groupe, on peut toujours se questionner quant à son existence : sur le possibilité que, finalement, le bonheur ne soit qu’une illusion. Une illusion c’est la représentation bienfaisante qui vient répondre à la satisfaction de désirs forts (jusqu’au fantasme), quand cette satisfaction par le réel est impossible. L’illusion n’est que l’expression sensible, le leurre, la sensation qui nous fait croire ici au bonheur, tel un illusionniste ou un prestidigitateur qui certes nous trompe mais sans buts néfastes : l’illusion du bonheur ne serait donc que bienfaisante.
Alors, subsiste une interrogation : le bonheur n’est il qu’une illusion bienfaisante ou au contraire une réalité accessible à tous ? Et quand bien même, si le bonheur n’est