Distance therapeutique face a la fin de vie
INTRODUCTION :
J’effectue un stage de 6 mois au service oncologie comme aide soignante au CHU de La Timone. L’Oncologie médicale est une spécialité médicale pour l’accueil et le traitement de patient s atteints de tumeurs malignes, cancéreux. Durant ce stage je fais la connaissance d’une équipe médicale et de patients en souffrances que l’on peut qualifier de « patient cancéreux ». Je souhaite tout particulièrement mettre l’accent sur le travail effectué auprès des patients en fin de vie. Il ne s’agit pas de donner la recette du travail psychologique des personnes enfin de vie mais de partager avec eux l’expérience des « mourants ».
Développement
Tout d’abord, je fais la connaissance d’une femme de 40 ans divorcé et qui a un petit garçon de 10 ans sur lesquels « le spectre de la mort rode » .A l’annonce de sa maladie, cette jeune maman est passée par une succession de phases : - La dépression, désespoir de récupération totale, d’affaiblissement, de nouveau une dépression et enfin elle refuse les soins palliatifs.
Par la suite j’ai décidé de changer mon regard sur la patiente mourante, de l’aider de la soulager, entourer, donner de la tendresse et d’éviter qu’elle souffre.
Elle me parlait souvent de son enfant et de son mari qui la quitta à l’annonce de sa maladie. Des angoisses et des craintes pour elle et pour son enfant. J’ai appris à l’écouter, à parler du quotidien etc.…
Mais le soir, j’essaye de ne pas me laisser envahir par un flot d’émotion, il faut que je me défende par mes propres armes, contre ce trop plein de tensions émotionnelles. En effet les soignants sont parfois déroutés par certaines situations éprouvantes. Heureusement, Je suis souvent aidé et soutenu par mes collègues car il ne faut pas être seul pour accompagner quelqu’un en fin de vie.
Tous les jours je prends le temps de m’asseoir au chevet du malade, pour m’enquérir des choses du quotidien et de sa maladie.