distribution de contrats d'assurance par les banque
Hamid H. Conseiller auprès de la Direction Générale - COMPAGNIE ALGERIENNE DES ASSURANCES - CAAT
Le décloisonnement des services financiers n'a été que partiel en Algérie puisque seules les banques ont été autorisées à vendre des produits d'assurance (bancassurance) mais pas les sociétés d'assurance qui auraient pût vendre, elles aussi, des produits bancaires (Assurbanque) et faire, également, de la gestion de patrimoines comme cela se fait presque partout ailleurs.
Ce décloisonnement a été initié, en son temps, pour procurer de l'activité à une société d'assurance étrangère installée en Algérie spécialisée en assurances de personnes. C'est bien entendu la banque du même groupe qui commercialise ses produits d'assurance.
La généralisation aux autres acteurs du secteur ayant suivi, bien après.
La bancassurance fonctionne en B2B (business to business entreprise à entreprise) mais plus encore en B2C (business to consumer entreprise à individu) pour une plus large distribution de produits grand public : Multirisques Habitation, risques de catastrophes naturelles, insolvabilité, etc. (objectif de maximisation de la densité d'assurance et du taux de pénétration).
La non autorisation de la distribution des assurances automobiles via les banques empêche les sociétés d'assurance de monter des packs commerciaux attractifs.
C’est ce qui est à l’origine de la perte d'opportunités pour les sociétés d'assurance et les banques de réaliser ainsi des ventes croisées.
La sélection et la segmentation de la clientèle qui peut être réalisée avec le Système Delta et l’impératif recours à la CRM, gestion de la relation clients, pour une tarification sur mesure, pourrait donner lieu à des ventes IARD à hauts potentiels de profits (résultats techniques/CA et ratios combinés favorables) qui pourraient ainsi générer de la prime à S/P maitrisé (pour les