Introduction

- Néron n’apparaît qu’à ce moment de la pièce (acte II) --> arrivée tardive, préparée par Racine. Dans la première scène de l’acte II, Néron est introduit en tant qu’empereur. Dans la scène 2, on le découvre sous un jour nouveau : il est amoureux --> effet de surprise pour le spectateur qui ne s’attend pas à ce que Néron parle d’amour puisqu’il a été présenté comme un être monstrueux tout au long du premier acte.

- Réplique de Narcisse en intro : il se réjouit du rapt de Junie, mais il croit que c’est par objectif politique : il conçoit l’enlèvement de Junie comme un acte politique. Narcisse et le spectateur vont découvrir que le dessein de Néron est tout autre --> naissance du sadisme de Néron (c’est un « monstre naissant » comme dit Racine).

- L'action se noue avec l'introduction de la thématique amoureuse qui va faire basculer la tragédie.

Lecture

S'entraîner : rythme de l'alexandrin, diérèse, "e" muet, césure...
Lecture expressive -> Néron : évocation amoureuse => Mettre le ton ! il évoque sa "bien-aimée" donc lenteur, émotion...

Mouvements du texte

par Katchamay :
1ère partie du texte (du début à « J’ai passé dans le mien ») : aveu de Néron et récit du coup de foudre --> scène réelle.

2ème partie du texte (de « J’ai passé dans le mien » à « (…) la menace ») : prolongement du coup de foudre dans le fantasme nocturne --> scène imaginaire.

3ème partie du texte (à partir de « Voilà comme (…) ») : tentative de retour à la réalité, à la lucidité.

par Damien

1ère tirade de Narcisse : une parole qui semble vouloir mettre en place un dialogue mais ne sert qu'à "dire" Néron. Le dialogue impossible réduit Narcisse à l'interrogation oratoire "que vois-je ?". Narcisse dialogue finalement avec lui-même.

Court dialogue Néron/Narcisse

Tirade de Néron :
Montrer qu'il y a ici une transformation de la réplique en portrait de la femme aimée, puis en récit en annalepse du "coup de foudre" qui a ravi la