Diversite culturelle
Les premiers réalistes [modifier]
Balzac et Stendhal sont sûrement les premiers réalistes, sans le savoir. Stendhal a été le premier écrivain français à avoir lié roman et histoire contemporaine, mais contrairement aux réalistes, il écrit avec un point de vue subjectif alors que les seconds adopteront un point de vue objectif.
Balzac est l’un des piliers du Réalisme. Ainsi La Comédie humaine, qui met en scène l’ensemble des classes sociales, sauf la classe ouvrière, montre que l’argent a une place fondamentale dans toute la société du xixe siècle. Les autorités politiques voient dans le Réalisme une idée qui conduit à offenser la religion et à propager le désordre social.
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Fin du Réalisme[modifier]
Un écrivain tel que Flaubert est très tôt conscient que le Réalisme est une utopie : l’écriture ne peut que produire du texte pas du réel. Il n’y a d'ailleurs jamais eu d'école réaliste, regroupant des écrivains sous la bannière d’une communauté esthétique revendiquée.
Ainsi, face à la trop grande simplicité de la doctrine et en raison de l’absence de chef de file apparent, comme Hugo l’a été pour le romantisme, des mouvements déviants du Réalisme apparaissent, tels le symbolisme et le naturalisme, mouvements issus des mêmes principes et constituant davantage des « écoles » à proprement parler.
Réalisme et naturalisme, eux, sont proches, mais diffèrent sensiblement. En effet, quand Champfleury parlait de Réalisme, il désignait simplement la littérature du vrai, la volonté de reproduire le réel. C’est Émile Zola qui le premier utilise le terme de naturalisme en 1880 dans son célèbre essai Le Roman expérimental. Émile Zola donne alors une nouvelle dimension au Réalisme, il y ajoute une facette qui se prétend scientifique, supposée permettre une analyse objective de phénomènes tels que l’hérédité et l’alcoolisme.
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