Chapitre 1 : Mondialisation et interdépendance
L’ouverture de plus en plus large des états, la croissance généralisée des échanges et l’uniformisation des modes de production et de consommation dans la majorité des pays constitue des éléments majeurs de la mondialisation. La mobilité et le fractionnement grandissant des facteurs de production ont engendré de puissants flux qui tissent des réseaux planétaires. La mondialisation est-elle une nouvelle organisation du monde ? Quelle est cette nouvelle organisation du monde ?

I.

L ‘explosion des flux mondiaux A. Les flux de personnes

Flux : déplacement de grandes quantités Les hommes n’ont jamais été aussi mobiles : ils voyagent, mais pas partout et pas pour les mêmes raisons. Il y a beaucoup de zones de départ pour des causes économiques et les raisons de flux sont complexes (motivation économique, raison politique, raison de survit, Brain Drain [fuite des cerveaux]) parfois il y a même plusieurs lieux successifs avant l’installation définitif des migrants avec leur choix final, parfois il y a des allers-retours entre les Brain Drain. Les pays de départs sont les pays du Sud (Pays en Voie de Développement) différents de la migration du XIXe siècle. Avant c’était les européens qui migraient, maintenant c’est l’inverse. La première zone de départ est l’Asie avec des peuples. (Diaspora = dispersion). Les chinois vont plus vers les capitales. Exemple : Chinatown (villes chinoises aux Etats-Unis). Les indiens eux vont vers l’Angleterre. Les zones de départ sont les pakistanais, les indonésiens, les philippins, les bangladeshis et les sri-lankais. La deuxième zone de départ est avec les africains de l’ouest et l’Afrique du nord (ils partent car les voisins sont riches), les africains partent vers l’Espagne (détroit de Gibraltar).

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La troisième zone de départ est l’Amérique avec les Caraïbes, le Mexique, l’Amérique centrale, la Colombie et le Pérou. Ces pays alimentent les flux de migration. Beaucoup de ces