Dm du père Goriot
1. Le lecteur détient plusieurs informations sur Eugène de Rastignac, l’un des personnages du Père Goriot. On sait que Eugène vient d’une famille noble de la Charente qui cultive la vigne mais dont les revenus sont modestes : « sa tournure, ses manières, sa pose dénotaient le fils d’une famille noble » (page ). Il a deux frères dont on parle peu dans le roman et deux sœurs (p48) qui s’appellent Laura et Agathe. Elles sont très attachées à leur frère. De même, sa mère est très dévouée à son fils à qui elle apporte une aide financière en vendant ses bijoux, à la grande honte de celui-ci. Ceci montre que Rastignac est un jeune homme bien élevé qui veut le bonheur de sa famille et qui veut surtout réussir ses études de droit pour ne pas la décevoir. Il a également une cousine nommée Mme Bauséant qui est « l’une des reines de la mode de Paris » (p50). C’est elle qui fait rentrer Rastignac dans la haute société. Cependant, au cours du roman cette relation entre Rastignac et sa famille se dégrade alors qu’il délaisse ses études pour accomplir son rêve qui est d’appartenir à la haute société. Il n’a plus le temps pour leur écrire des lettres. Cette perte de communication est ressentit par Eugène de Rastignac à la page 261 ; alors que le père Goriot est réunit avec ses deux filles « … il se souvient des pures émotions de cette vie calme, il se rappela des jours passée ». L’emploie du passé simple accentue le fait que la relations de Rastignac et des siens est terminée.
3. Outre Mme de Bauséant et Vautrin, d’autres personnages se révèlent êtres des adjuvants précieux pour Rastignac. Tout d’abord, sa mère, qui l’aide financièrement afin de s’habiller correctement et entrer dans la haute société. Vient aussi Delphine, qui lui apprend à aimer et l’aime en retour : « Son tact avait permis de reconnaître la nature au cœur de Delphine » (page 162). Enfin, le Père Goriot apporte beaucoup d’affection à Eugène, qu’il considère comme son propre fils. Il