Dm hughes
Dans le chapitre intitulé «L'étude du travail et des métiers» Hughes démontre qu'un sociologue trouvera un intérêt majeur à étudier des métiers dits «modestes» que des métiers qualifiés de «prestigieux». En effet, selon ce sociologue de l'Ecole de Chicago, les métiers de prestiges sont liés à de nombreux symboles, des prétentions, qui font que les acteurs de ces métiers, qui ont intégrés leur rôle, mentent, «maintiennent la façade», embellissent leur travail dans le but de ne pas atténuer la considération qu'on les individus de leur métier. Ainsi, ils auront tendance à décrire leur vision du travail de manière très élogieuse, alors qu'en réalité, ils mettront sous secret le «sale boulot»présent dans leur métier.
A l'inverse, les individus ayant un métier plus modeste, répondront avec plus de franchise, ce qui ne va pas erroner l'analyse sociologique. Il est donc plus simple, plus aisé, d'étudier les métiers modestes,«tout comme les objets sociaux de moindres prestige» dans la mesure où ils ne protègent pas leurs secrets de travail et ne font pas de «faux semblants».
Question 2 :
Hughes définit ce qu'il appelle le «sale boulot», comme étant toutes les activités les moins honorables d'un métier. Ce «sale boulot» peut-être considéré comme étant humiliant, pénible, ou encore dégradant dans la mesure où il peut-être «physiquement dégoutant». Prenons l'exemple du métier de puéricultrice : Leur «sale boulot» est de changer les enfants, de les nettoyer. Et pourtant cela fait fait parti de leur quotidien. Il en est de même, si l'on reprend l'exemple de Hughes pour tous les métiers, même les plus prestigieux: par exemple, les médecins, chirurgiens, doivent en permanence toucher des corps, du sang, ce qui peut être perçu comme «physiquement dégoûtant».
Cette notion de «sale boulot» est utile à la sociologie des professions, dans la mesure où les métiers sont en quelque sorte à la périphérie des professions, et lorsque les