dnb 2012/2013
Chaque jour, un nouveau combat éclatait, mais ce n'était pas le plus dur: je devais tuer, des ennemis certe, mais surtout des êtres humains, de chair, d'os et de sang. Ils respiraient, ils vivaient, et avaient certainement une famille. Je me suis rendu compte de cela, le jour où j'ai retrouvé un lettre, sur le corps inerte d'un ennemi. Cette lettre provenait de sa femme, qui lui disait que ses enfants allaient bien, et qu'elle l'aimait. Cette lettre a changée toute ma façon de penser: plus jamais je n'ai cesser de me demander si chacun d'eux méritaient ce qu'ils leur arrivaient. Est ce que les vies que j'ai prises manquent à quelqu'un aujourd'hui? J'ai tué en pensant que j'en avait le droit. Mais qui a le droit de tuer? de prenre des vies? Ce n'est pas un droit, c'est juste nécessaire. J'avais une raison, ils avaient une raison, mais était-ce une cause juste? Encore aujourd'hui, des dizaines de questions se pose dans ma tête, sans aucunes réponses. Rien ne s'est passé comme prévu, dans ma tête en tout cas. Je pense que sur le moment personne n'était conscient de ses actes. Nous pensions tous bien faire, en faisant ce qui était demandé, mais tuer n'est et ne sera jamais une bonne chose, même avec toutes les raisons du monde.