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"Les hommes ont banni la Divinité d'entre eux; ils l'ont reléguée dans un sanctuaire; les murs d'un temple bornent sa vue; elle n'existe point au-delà. Insensés que vous êtes, détruisez ces enceintes qui rétrécissent vos idées, élargissez Dieu: voyez-le partout où il est, ou dites qu'il n'est point"
« La pensée qu’il n’y a point de Dieu n’a jamais effrayé personne. »
La croyance en Dieu serait d’ailleurs un obstacle au bonheur, et même un danger pour la morale : elle risquerait de dénaturer l’être humain. L’idéal des ‘’Pensées philosophiques’’ est le libre épanouissement de l’être humain libéré de la crainte de Dieu : « Le beau projet que celui d’un dévot qui se tourmente comme un forcené pour ne rien désirer, ne rien aimer, ne rien sentir, et qui finirait par devenir un vrai monstre s’il réussissait ! »
Promenade du sceptique (1747) , nouvelle, Plus prudent, Diderot usa du déguisement de la fable et de l'allégorie pour attaquer le christianisme et exalter la religion naturelle.
Classique dans sa facture, la nouvelle suscite notre intérêt.
Elle fut publiée anonymement en 1747 et sous le nom de Diderot seulement en 1830.
Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient (1749) c'est un essai, Diderot explique qu'un aveugle qui se met soudainement à voir ne comprend pas immédiatement ce qu'il voit, et qu'il mettra du temps à faire le rapport entre son expérience des formes et des distances acquises par le toucher, et les images qu'il perçoit avec son œil.Tout en critiquant une nouvelle fois la religion.
Commentaire
Esprit toujours en éveil et curieux, Diderot, auprès de l’aveugle de Puiseaux, ne manque pas de tirer de cette expérience passionnante quelques conclusions de première importance, qu'il entoure d'hypothèses ou d'explications aussi ingénieuses que solides. Le polémiste ne perdant jamais ses