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Le général de Gaulle a bien de la chance. Il a attiré sur lui, nous confie M. Maurice Nadeau, l'attention «d'un des plus grands esprits de ce temps», Maurice Blanchot, qui, certes, aurait mieux à faire que de donner un regard à de Gaulle. (François Mauriac)[xiv]
«A bien de la chance», «aurait mieux à faire», «donner un regard», autant d'expressions communes qui accentuent le décalage avec le thème (le grand personnage historique qu'est de Gaulle). Cette forte concentration s'explique par le fait que l'humour, tout comme l'ironie, feint de tenir un discours normal. La banalité formelle c'est la présence au sein même du discours de cette référence à la norme. On pourrait reprendre cette analyse à propos de beaucoup d'exemples cités par Genette, mais lui-même ne le fait qu'à propos de la légende d'un dessin de Pessin, «ça va déjà mieux que l'année prochaine»:
[…] la substitution la plus pertinente est évidemment celle qui dérive notre légende du non moins banal «Ça va déjà mieux que l'année dernière», qui peut lui aussi, parfois, se fonder sur quelques données objectives, et qui ne peut provoquer davantage d'hilarité.[xv]
La légende emprunte sa forme et son thème au lieu cddddd dddddddddddddd ddddddddddddddd fefefpas seulement; l'ironie, elle aussi, les utilise:
Le général de Gaulle a bien de la chance. Il a attiré sur lui, nous confie M. Maurice Nadeau, l'attention «d'un des plus grands esprits de ce temps», Maurice Blanchot, qui, certes, aurait mieux à faire que de donner un regard à de Gaulle. (François Mauriac)[xiv]
«A bien de la chance», «aurait mieux à faire», «donner un regard», autant d'expressions communes qui accentuent le décalage avec le thème (le grand personnage historique qu'est de Gaulle). Cette forte concentration s'explique par le fait que l'humour, tout comme l'ironie, feint de tenir un discours normal. La banalité formelle c'est la présence au sein même du