Tout d’abord, l’auteur ne montre pas uniquement les aspects négatifs de la nouvelle génération. En effet, dans ce roman on perçoit que le couple est capable de l’a représenté intellectuellement et possède des connaissances avancées dans les domaines littéraires. Dans le chapitre 9, Tess expose sa forte érudition littéraire plus précisément locale :
« La vérité est que je suis fort aise d’avoir ici une occasion de te parler du milieu littéraire grand-mérois » (p48).
Dans cette citation, Tess confirme sa connaissance en littérature. Elle démontre sa maitrise du milieu littéraire grand-mérois, un milieu extrêmement spécifique, voir ésotérique, et elle en discute les différentes nuances avec aisance et confiance en ce qu'elle dit connaitre.
En plus de ça, elle possède des connaissances historiques de niveau quasi encyclopédique :
« Les gens disposaient de peu de loisir et voyageaient presque toujours dans un but bien précisé plus souvent mercantile ou guerrier. Ainsi jusqu'à la renaissance les récits de voyage relatent des compagnes militaires (César et ses commentaires sur la guerre des gaule, par exemple) ou «voyages d’affaires » (Marco polo et son diversement du monde) » (p63).
Tess raconte un sujet extrêmement précis, tout en étant apte d’attribuer des citations à ses références. Cela vient démontrer une incroyable mémoire et compréhension du sujet discuté.
De plus, il faut noter que les personnages principaux de ce roman montrent occasionnellement qu'ils sont des êtres ambitieux. Ils visent de temps à autres des buts admirables et durs à achever. Par exemple, lorsqu'il est temps de discuter de la date de départ pour Bird-in-Hand, ils ne se limiteront pas à prendre leur temps :
«A ce rythme-là, ça nous prendrait trois ou quatre ans pour atteindre notre objectif, et ce n’est pas dans trois ou quatre ans qu’on veut mettre les voiles, c’est très bientôt» (p42).
Ici, le couple, représentant la nouvelle génération, décidera de partir tôt, en un an au lieu