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De : Annexes : tableaux de calcul des coûts. À: Date :
OBJET : ANALYSE DE LA RENTABILITÉ DES CHOCOLATS NOIRS ET BLANCS. RAPPORT
La méthode des coûts complets met en évidence un résultat global bénéficiaire de + 50 970 €, dont : un bénéfice de + 167 394 € sur le chocolat blanc, mais un déficit de – 116 424 € sur le chocolat noir. Comme le prouve la méthode des coûts variables (Direct Costing), les deux produits participent à la couverture des charges fixes puisque les marges sur coûts variables sont de : + 592 710 € pour le chocolat blanc, et + 112 640 € pour le chocolat noir. Mais, les résultats les plus significatifs sont ceux issus de la méthode des coûts spécifiques (Direct Costing évolué) qui confirment que, aujourd’hui : La rentabilité du chocolat blanc est certaine : sa marge sur coûts spécifiques est de + 358 110 €, Le dilemme se pose pour le chocolat noir : sa marge sur coûts spécifiques est négative : - 31 240 €. Si on exclut l’augmentation du prix de vente, deux solutions sont envisageables pour le chocolat noir : soit l’abandonner : le résultat global augmenterait alors (toutes choses restant égales par ailleurs) d’un montant de 31 240 €, ce qui le ferait passer de 50 970 € à 82 210 €. soit développer sa production, et ses ventes, afin d’atteindre et de dépasser son seuil de rentabilité. Ce seuil de rentabilité du chocolat noir est de 1 526 316 € alors que son chiffre d’affaires hors taxes actuel n’est que de 1 144 000 € : il faudrait donc augmenter le chiffre d’affaires de ce produit de 34 % pour qu’il devienne rentable. Pour atteindre un bénéfice de 60 000 € sur ce produit, il faudrait que ses ventes atteignent 2 157 895 €, soit environ + 89 % par rapport aux ventes actuelles. La probabilité pour que le chocolat noir atteigne son seuil de rentabilité est estimée à 62 % seulement. Quatre scénarios sur les 9 envisagés (3 hypothèses de chiffre d’affaires combinées à 3 hypothèses de marge sur coûts variables) laissent