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En France:
En France l’euthanasie est interdite, or, en même temps, la loi Leonetti de 2005 interdit l’acharnement thérapeutique . Cette loi autorise l’arrêt des traitements lorsqu’ils sont jugés “ disproportionnés” et accorde un droit au “laisser mourir” dans certains cas précis avec des soins palliatifs, comme des médicaments qui endorment, soins qui peuvent avoir pour effet secondaire d’abréger la vie, mais non de provoquer la mort instantanément. Les différents choix sont pris avec les proches et avec un avis du docteur ou du patient si il est en état de répondre. La loi reste globalement mal comprise et mal appliquée par les médecins . Elle ne permet pas aux médecins de faire une euthanasie active c.à.d. avec un produit qui provoque directement la mort. L’idée du droit à mourir (qui est un engagement de campagne de François Hollande) semble entrée dans les moeurs. En 2013 , un groupe représentatif de citoyens s’est prononcé en faveur d'une «légalisation du suicide médicalement assisté», à savoir permettre à un médecin de fournir des substances létales au patient pour qu’il abrège lui-même ses souffrances. Près de neuf Français sur dix (89%) se disent favorables à une loi autorisant la pratique de l’euthanasie active, selon un sondage BVA paru ce dans Le Parisien/Aujourd'hui .
En réalité , un sondage publiée par l'Institut national des études démographiques (I.N.E.D.) en novembre 2012, relève que près de 48 % des décès, donc presque la moitié, sont dûs à une décision médicale qui a pu accélérer la mort du patient, mais seulement 0,8% des cas sont déclarés comme étant dûs au médicaments pour mettre fin à la vie. Donc dans la pratique de nombreuses euthanasies seraient illégales. Les sanctions attachées à l'euthanasie
L’euthanasie n'est pas défini juridiquement. L'euthanasie active est reconnue d'assassinat ou d'empoisonnement prémédité punissable théoriquement de la réclusion criminelle à perpétuité, alors que l'euthanasie passive