Doit-on abolir les notes ?
Depuis quelques années, l’Éducation est au centre de l’actualité et pas nécessairement pour les bonnes raisons. Au Québec par exemple, l’année 2012 a été marquante en terme de grève et de violence de la part des étudiants avec au cœur du conflit, la gratuité scolaire. Si on recule de quelques années, la réforme scolaire a été aussi au centre d’une tourmente au sein du Ministère de l’Éducation. Le système de notation, entre autres, était la source de cette tempête et à ce jour, un consensus n’a toujours pas été établi. Doit-on abolir les notes à l’école ? Dans un premier temps, nous verrons les arguments en faveur du statuquo, c’est-à-dire, conserver le système de notes tel quel, supportant ma prise de position. Ensuite, dans un deuxième paragraphe, les arguments adverses qui sont en faveur avec l’abolition des notes et finalement je parlerai des deux oppositions.
Selon plusieurs spécialistes dans le domaine de l’éducation, nous devrions laisser les notes telles qu’elles sont dans les écoles pour 2 raisons principalement, un, elles sont la seule pondération qui existe pour mesurer la capacité d’un individu et deux, elles permettent aussi de mieux cibler les enfants qui ont plus de difficulté. Les notes restent quand même efficaces pour représenter le plus fidèlement possible le potentiel académique et intellectuel des étudiants. Sans les notes, il serait difficile d’évaluer ou de savoir qu’elles sont les forces et les faiblesses d’un individu à l’école et surtout de pouvoir mesurer son niveau de compréhension. Elles sont aussi pour les parents une façon de garder le contrôle sur leur enfant, car elles permettent de savoir précisément où leur enfant se situe et quelles sont ses difficultés. De plus, le fait d’avoir des notes dans les écoles permet aux professeurs et autres collaborateurs du milieu scolaire de détecter les enfants en difficulté et de pouvoir les aider. Ainsi, ces élèves pourront avoir le support nécessaire, c’est-à-dire être