doit on tout aire pour être heureux
Ambiguïté : faire tout son possible, voire même l’impossible? Être prêt à tout, y compris des actes immoraux pour le bonheur ?
I Le bonheur est à réaliser
- Contrairement à l’étymologie, le bonheur n’est pas une affaire de chance il est à construire. Si on le définit comme un état de plénitude…(différent de la joie ou simple plaisir) alors il suppose un effort ; En effet, spontanément la conscience est une faculté de projection, et donc de regrets et remords par rapport au passé, d’inquiétude et angoisse par rapport au futur. Cf Epicure, Lettre à Ménécée.
- Plus précisément le bonheur est la faculté de vivre au présent. cf Epicure : nécessité d’élaborer une philosophie (ne pas craindre les dieux, la mort, la souffrance, opérer un calcul des plaisirs) pour définir les modalités du bonheur. Mais plus encore il ne s’agit pas seulement de savoir mais d’agir ce qui conduit la philosophie antique à se définir comme pratique, exercices spirituels. « Attache-toi donc aux enseignements que je n'ai cessé de te donner et que je vais te répéter ; mets-les en pratiqueet médite-les, … » // stoïcisme.
- La totalité dont il est question (« tout faire ») engage ainsi l’existence entière (connaissance de soi, méditation, éthique, et finalement une politique). Ainsi Marc-Aurèle, philosophe stoïcien et empereur agit constamment, jusque sur le champ de bataille, en vue du bonheur.
II L’exigence morale du bonheur
- Impossibilité d’être heureux seul soit selon une philosophie des sentiments moraux (cf Rousseau et le sentiment primitif de pitié), soit en fonction de la dette que nous avons envers l’humanité à qui nous devons la culture et même l’idée de bonheur (cf l’enfant sauvage qui peut éprouver du plaisir mais pas le bonheur)
- Cette dimension morale du bonheur est précisé par Emmanuel Kant. Le problème ets que si l’action