La noix de cola était à l'époque prisée des africains pour ses propriétés stimulantes; les feuilles et les racines d'Iboga permettaient aux indigènes du Gabon de faire des efforts physiques sans ressentir quelconque fatigue. La feuille de coca, très utilisée dans les pays d’Amérique du sud, leur donnait l'énergie pour marcher de longues journées sans se reposer ni manger. En Europe, les habitants du Tyrol consommaient des doses d'arsenic pour vaincre la fatigue ainsi que diminuer les difficultés respiratoires.
Le 19ème fut le siècle déclenchant du dopage. Le premier mort à cause du dopage fut en 1896. De nouvelles substances, inconnues jusqu'alors furent découvertes, notamment grâce aux progrès de la chimie. A cette époque, les effets recherchés étaient la réduction de fatigue et un effet euphorisant. Beaucoup de cyclistes absorbaient de la strychnine, mélangée à de la cocaïne et de l'alcool. Ils utilisaient aussi de l'éther mélangé à de l'alcool à 90°, soit en injection, soit sur un sucre(pour être consommé pendant la course). On retrouve l'arsenic mais aussi la morphine, injectés à des doses bien supérieures à celles qui sont préconisées dans le milieu médical.
Mais au 20ème siècle, de petites baies rouges comestibles connaissent un franc succès: l'éphédra. Provenant d'un arbuste à fleurs jaunes, ce "fruit" était très réputé chez les sportifs, car il était utilisé pour supprimer la fatigue et faciliter l'effort. En effet, la fameuse baie contenait une substance appelée éphédrine qui avait la particularité de dilater les bronches, augmenter le taux de sucre dans le sang, exciter les muscles et repousser la sensation de fatigue. C'est grâce à ses effets directs sur l'organisme qu'on la retrouve toujours un siècle plus tard dans certains contrôles anti-dopages. Mais elle est surtout a la base de création d'une substance encore plus connue et consommée: la benzédrine,la première amphétamine.
Les amphétamines, ainsi que tout leurs dérivés vont être largement