Dosage iodométrique
Lorsque le titrage s’appuie sur une transformation chimique, on parle de dosage. Le dosage est donc une opération courante dans tous les laboratoires d’analyse nécessitant forcément de la verrerie jaugée pour toutes les mesures de volume.
La volumétrie consiste essentiellement à mesurer des volumes de la solution utilisée pour doser l’échantillon.
Les réactions impliquées dans l’analyse volumétrique sont des réactions acido-basiques, des réactions d’oxydoréduction, des réactions de précipitation ou des réactions de complexation.
L’objectif assigné par ce mémoire est d’étudier l’iodométrie qui s’appuie sur une réaction d’oxydoréduction entre le diiode et les ions thiosulfate. C’est une méthode très riche en application. Elle permet de doser de nombreux réducteurs grâce à leur action sur l’iode et certains oxydants qui mettent de l’iode en liberté par leurs actions sur l’iodure de potassium. Ce mémoire comprend deux chapitres.
Le premier chapitre traite une étude théorique des réactions d’oxydoréduction. Il rappelle les définitions plus ou moins générales de l’oxydoréduction et du dosage redox.
Le deuxième chapitre traite la partie pratique qui illustre l’étude théorique. L’objectif assigné par cette partie est l’application de l’iodométrie au dosage de l’oxygène dissous dans l’eau, à la conservation de l’élément cuivre au cours d’une transformation chimique et à la détermination de l’indice d’iode de l’huile d’olive.
I. HISTORIQUE
En 1972 Lavoisier a été le premier à s'intéresser aux réactions d'oxydoréduction suite à des expériences avec le mercure, il met en évidence le rôle du dioxygène dans certaines réactions d'oxydoréduction. Il pose les premières définitions:
L’oxydation signifie la combinaison avec l'oxygène, c'est donc la fixation