Dossier bricolage
Introduction
- entré en vigueur en 1979 sous l'impulsion de Giscard et Schmidt ;
- système de changes fixes et flexibles (bandes de fluctuation de ± 2,25%) mais ajustables ;
- objectif : grâce aux changes fixes, induire la convergence des politiques économiques et permettre l'intégration commerciale (hantise années 1930) ;
a. L'écu
1. L'écu officiel
un panier de monnaies émis par le FECOM ; la valeur de l'écu est fonction de la moyenne pondérée des monnaies nationales qui le composent ;
il remplit les fonctions d'une monnaie :
- étalon de mesure des monnaies européennes entre elles ;
- unité de règlement entre BC européennes (prêts qu'elles se consentent mutuellement via le FECOM, sorte de FMI régional mais plus souple) et pour les dépenses du budget européen (crédits à l'agri, MCM, traitement des fonctionnaires européens, etc.) ;
- actif de réserve des BC européennes (elles sont obligées de verser au FECOM 20% de leurs réserves en or + devises, et sont créditées en contrepartie du même montant en écus ; ie ce stock d'écus varie en fonction de l'évolution des réserves et de leurs cours) ;
sans être pour autant une monnaie à part entière (pas de monnaie fiduciaire) ;
⋄ méfiance constante des BC envers cette « quasi-monnaie » dont elles ne maîtrisent pas création (peur d'une création excessive de la part du FECOM).
2. L'écu privé
monnaie scripturale émise par des agents économiques privés ; devise à part entière du marché obligataire (surtout pour les gros); n'a pas été utilisé pour les règlements commerciaux ;
en fait, le développement du marché de l'écu privé a été un échec (coûts de conversion élevés, i peu rentables, méfiance face à « quasi-monnaie » là aussi.
b. Les mécanismes d'ajustement au sein du SME (rapide en cours)
En cas de risque de sortie des ± 2,25%, procédure spécifique engagée avec différentes étapes :
- interventions « inframarginales » de la BC lorsque le cours bilatéral s'approche