Dossier communication culturelle festival de cannes
Amit K Dev, l’un des responsables du Pavillon de l’Inde, premier pays producteur de films au monde. L’Inde est quantitativement le premier producteur de films au monde. La production peut varier entre 8% et 10%, mais le chiffre se situe autour de 1 200 films par an. L’Inde étant un pays multiethnique, la production essentielle se fait en télougou [langue dravidienne parlée dans le Dekkan, dans le centre de l’Inde], suivi de près par les films en tamoul [parlé au Tamil Nadu, un Etat du sud de l’Inde]. Mais seulement 100 à 120 films en langue hindi - plus connus en Occident sous l’étiquette « Bollywood » - sont produits chaque année. Volonté : être aussi performants au niveau de la qualité. Le Pavillon a pour mission de montrer une image globale du cinéma indien. Leur présence à Cannes est à double sens : d’une part représenter l’Inde, d’autre part pour apprendre, puisque le Festival de Cannes est le lieu propice par excellence : ils sont au Temple, voire La Mecque du cinéma. Ils sont donc désireux de mieux comprendre et de mieux appliquer dans leur pays ce qu’ils peuvent trouver à Cannes. Les Indiens, se sentent émotionnellement et culturellement proches des Français. C’est avec la France qu’ils ont signé le premier traité de coproduction. C’est d’ailleurs aussi avec la France qu’ils vont signer un nouveau traité. Cette année, l’accent a été mis sur les coproductions, parce qu’ils veulent faire en sorte qu’il y ait une véritable ouverture de marché qui puisse accompagner ces coproductions, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent. Ils espèrent également que l’Inde devienne la destination de tournage favorite des Français. BUDGET :
Le coût de leur présence, , pourrait s’estimer autour d’un million d’euros. C’est le gouvernement indien, et en particulier le ministère de l’Information, qui en est l’opérateur.
CRISE :
Une partie de la population indienne souffre de cette crise. Mais il faut regarder aussi toutes les choses