Objet d'étude n°3

Y a-t-il encore un espoir pour sauver l'industrie automobile française ?

Introduction :

J'ai choisi de présenter la problématique suivante : « Y a-t-il encore un espoir pour sauver l'industrie automobile française ? »,
Dans un premier temps je vais développer le point du vue de Bernard Jullien sur le marché automobile française.
Dans un deuxième temps je vais développer le déclin d'automobile française.

Secteur vital pour l'économie française, l'industrie automobile induit, au sens large, 800 000 emplois en France. Un contraste assez fort existe entre les 2 branches du secteur : la construction automobile et les services de l'automobile.

Partie 1 :

Le point de vue de Bernard Jullien

L'industrie automobile a profondément structuré nos sociétés au Xxe siècle : ses procédés de fabrication, ainsi que ses rapports sociaux, se sont étendus à l'ensemble de l'industrie, cependant que la généralisation de la possession de voitures individuelles structurait autour d'elle les espaces urbains. Bernard Jullien, directeur du Gerpisa (Groupe d’étude et de recherche permanent sur l’industrie et les salariés de l’automobile) et Yannick Lung, professeur de sciences économiques à l’Université de Bordeaux, analysent les mutations de la géographie automobile mondiale en ce début du XXIème siècle (redistribution des marchés, nouveaux espaces de production, stratégie des firmes automobiles, restructuration de la filière), étudient les origines et les effets de la crise automobile auxquels ont été confrontés les pays industrialisés en 2008-2009, et abordent les défis actuels posés à l’industrie automobile « a ujourd’hui à la c roisée des chemins ».

La crise de 2008 a accentué la prise de conscience de la nécessité de réviser au niveau mondial les procédés de fabrication et les usages de l’automobile. Confrontée à de nouveaux défis,