INTRODUCTION

Plusieurs significations désignent le terme « crédit ». « faire crédit, c'est faire confiance, mais c'est aussi donner librement la disposition affective et immédiate d'un bien réel ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que le même bien ou un bien équivalent vous sera restitué dans un certain délai, le plus souvent avec rémunération du service rendu et du danger couru, danger de perte partielle ou totale que comporte la nature même de ce service » Pour les banquiers, le crédit est un acte de confiance comportant l'échange de deux prestations dissociées dans le temps, biens ou moyens de paiement contre promesse ou perspective de paiement ou de remboursement. Partant de toutes ces désignations, il en ressort que la confiance constitue l’essence d'une opération de crédit. Pendant très longtemps, la banque est demeurée la source exclusive de crédit. De nos jours, elle est un élément très important du système financier malgré l'avènement et l'émergence des marchés financiers et des établissements de micro finance. Pour elle, la conception de confiance se manifeste par des documents ou des garanties que la banque exige aux entreprises. L’une des finalités de l’octroi d’un crédit étant son remboursement, il convient donc pour la banque de disposer de tous les éléments inhérents aux règlements de ses créances. Par ailleurs la crise économique internationale a incité les banques à prendre le maximum de précautions afin que le risque de non remboursement soit le plus faible possible et limité à des cas de force majeure ou totalement imprévisibles. Ceci est d'autant plus important qu'au Maroc, l'activité économique a connu ces dernières années un ralentissement augmentant ainsi le risque de non