Dossier management interculturel
INTRODUCTION
Dans le contexte de mondialisation actuelle, la diversité de la main d’œuvre est de plus en plus effective dans l’organisation des entreprises. Le développement des échanges et la globalisation des marchés créent de plus grands réseaux relationnels multiculturels. Cependant au cours des dernières décennies, les entreprises ont appris à adapter leur stratégie, leur marketing et leur gestion financière à la mondialisation de l’économie, mais très peu ont su adapter la pratique de gestion de leur capital humain. Pour certains, il s’agit d’une question secondaire ; pour d’autres, il suffit d’étendre les pratiques managériales de la maison mère, à ses filiales étrangères.
La diversité culturelle peut être un atout pour le groupe mais elle peut aussi constituer un frein. L’hétérogénéité d’une équipe de travail impliquant des variations par rapport à une équipe constituée de natifs du même pays, il est certain que les attitudes et les comportements fondamentalement différents peuvent être à l’origine d’incompréhensions et de difficultés relationnelles. Les managers jouent alors à tous les échelons de la hiérarchie, un rôle majeur dans l’animation d’équipes interculturelles, et dans le processus d’intégration.
Le management interculturel s’appliquant aujourd’hui à un grand nombre d’entreprises, dans un souci de précision sur ce que celui-ci peut apporter dans un contexte donné, cette étude se penchera plus particulièrement sur la fusion acquisition. Les marchés nationaux devenant de plus en plus exigeant, les entreprises étendent leurs activités à l’étranger. En créant des filiales étrangères, elles doivent aussi souvent s’associer à d’autres firmes ou se regrouper dans le cadre de fusions, d’alliance, ou encore de fusion acquisitions. Elles partagent ainsi les ressources, compétences et savoir-faire, agrémenté de différents systèmes culturels.
Les motifs d’association sont