Dossier d'analyse cinéma sur l'album les doigts pleins
Dossier d’analyse
Sur l’album « Les doigts pleins d’encre »
De Doisneau et Cavanna
Robert Doisneau (1912-1994) est un photographe français parmi les plus populaires d’après guerre et l’un des représentants du courant de la photographie humaniste française.
Il étudie les Arts graphiques à l’Ecole Estienne et obtient un diplôme de graveur et de lithographe en 1929.
Un an plus tard, il intègre l’atelier Ullmann en tant que dessinateur de lettres.
Souhaitant devenir photographe publicitaire, il découvre la photographie avec André Vigneau dont il est l’assistant (1931-1932).
En 1932, il vend son premier reportage photographique dans l’Excelsior.
En 1934, Renault de Boulogne-Billancourt l’embauche comme photographe industriel mais il se fait licencier en 1939.
Il rencontre Charles Rado, fondateur de l’Agence Rapho.
Après guerre, il devient photographe indépendant et intègre en 1946 l’Agence Rapho qu’il ne quittera plus. Il se met à produire et réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger comme URSS ou les Etats-Unis. Certains de ses reportages paraissent dans des magazines comme Life, Paris Match, Regards.
En 1947, il rencontre Robert Giraud chez l’antiquaire Romi, c’est alors le début d’une longue amitié et d’une fructueuse collaboration. Doisneau publie une trentaine d’albums dont La Banlieue de Paris avec des textes de Blaise Cendars en 1949.
Il signe un contrat avec Vogue en 1949, collaboration brève mais marquante.
Son travail de photographe est récompensé à diverses reprises : le prix Kodac en 1947, le prix Niepce en 1956.
En 1960, il monte une exposition au Musée d’art contemporain de Chicago.
Il reçoit quelques prix; le Grand Prix National de la Photographie en 1983 et le Prix Balzac en 1986.
En 1992, il présente une rétrospective au Musée d’art Moderne d’Oxford. C’est sa dernière exposition.
Cavanna (1923) est un