S3c2 : Lecture analytique n°2. La chaîne

I. La prétention documentaire : un roman sur les usines, un roman sur le travail à la chaîne ; cf. problématique : le roman comme transcription du réel.
1. la description de la chaîne : notations précises concernant le temps (l. 4), l’espace (l. 3), les matériaux (l.5, 7-9). On peut voir la chaîne.
2. Les ouvriers de la chaîne : description relative du chrono et du chef d’atelier (blouse grise, chapeau, chronomètre, … l. 22-27)
3. Notations relatives au bruit (l. 17+19) : mise en valeur par l’opposition Mozart / grondement
I. :La dimension politique : le roman comme arme de dénonciation
4. La métaphore animale : chaîne = boa.
a. Dimension descriptive de la métaphore (sinuosité du serpent, aspect métallique de sa peau, etc.) + dimension symbolique : serpent = danger, mal (cf. Bible), etc.
b. Métaphore filée : « bouche », « vomit » (l. 2), « déverse » : connotations négatives
5. La déshumanisation :
a. la chaîne comme réservoir d’immigrés. Mention de Mustapha, du Magyar, d’Arezki que l’on traite mal, sans respect (rappeler d’autres passages du texte/ évoquer le mutisme du chrono)
b. thème de l’homme-machine (l. 29-31) : et Elise n’est là que depuis 11 jours !
c. thème de l’homme-objet : l’homme chargé du chronométrage est confondu avec l’objet : il est nommé « le chrono » (le chronométreur est devenu chronomètre)
6. La dénonciation des cadences infernales
a. le thème de la ponctualité (l. 12)
b. l’épisode du chrono (l. 28-37) + l. 43-45 + dernière phrase de Gilles : un combat inégal et perdu d’avance (// l. 32-33)
II. La libération impossible : une vision négative de l’usine. Le roman comme moyen pour le romancier d’exprimer sa vision du monde
7. Un monde marqué par la hiérarchie, par des rapports de force :
a. Des « castes » : chefs et sous-fifres l. 10-11 ; l. 22 ; l.31-36 ; l. 47-48
b. Des « castes » : des « blancs »/ des immigrés
c. Les plus forts oppriment les plus faibles : de nouvelles tâches