Dossier éco
Interpole et Europol se sont alliés en 2012 dans une opération d’envergure visant à lutter contre la contrefaçon alimentaire.
La contrefaçon se définit comme la reproduction, l’imitation ou l’utilisation partielle ou totale d’une marque, d’un dessin, d’un brevet, d’un logiciel ou d’un droit d’auteur, sans l’autorisation de son titulaire, en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique.
Comment lutter contre ce fléau et quelles sont les moyens mis en place pour y parvenir ?
I - Les conséquences
En forte augmentation depuis dix ans, la contrefaçon de produits alimentaires prolifère sur les méfaits de la crise.
Une expansion dont les conséquences dépassent l’enjeu de la propriété industrielle. L’imitation constitue également un des fléaux pour les marques, telles les pâtes Panzani renommées en Padori, ou les marques de distributeur qui s’inspirent de codes couleur ou de noms pour recréer des gammes entières.
Pour un Homme qui aurait consommé pour des raisons budgétaires ou par négligence, des produits alimentaires contrefaits, soit il se porte relativement bien, les substances ayant simplement été l’objet d’un transvasement dans un autre conditionnement, soit, cas le plus fréquent, il se retrouve submergé de substances d’origine plus douteuse.
Les conséquences de la contrefaçon de produits alimentaires, en pleine expansion depuis dix ans, sont certes économiques, comme pour l’ensemble des secteurs, mais également sanitaires, d’où l’apparition de nouveaux risques, notamment pour des populations au pouvoir d’achat restreint ou mal informées.
Pour les Etats la contrefaçon a un coût social important. Elle constitue, en outre, une source d’évasion fiscale.
II - Les moyens de lutte
La lutte contre les contrefaçons alimentaires se joue à l’échelle internationale.
Europol et Interpol ont animé l’opération Opson II pour Lutter contre les contrefaçons, tromperies et falsifications alimentaires au