Doublage
Dans les années 1930 après l’apparition du parlant lorsqu’un film doit être exploité sur des marchés linguistiquement différents, les producteurs procédaient à autant de tournages simultanés, généralement avec la même équipe technique : une fois une scène tournée, l’équipe d’acteur pour une langue cède la place dans le même décor à l’équipe d’une autre langue. . . on a ainsi pu compter, en 1930, jusqu'à huit versions linguistiques simultanées pour Le Secret du docteur (The Doctor's Secret) en anglais, français, espagnol, italien, suédois, tchèque, hongrois et polonais, et sept pour Toute sa vie (Sarah and Son) en anglais, français, espagnol, italien, portugais, suédois et polonais.
Dès les années 1930 Le cinéastes Jean Renoir estime que « le doublage est une infamie » en évoquant ainsi la perte "culturelle" de la version originale. Jean Renoir insistait sur le fait que l'atmosphère d'un film se crée aussi avec des mimiques, des déplacements, des attitudes et des intonations.
Le comédien Jacques François déclare quelques décennies plus tard : « Le doublage devrait être passible de correctionnelle. » Il en fera pourtant lui-même de façon ponctuelle : il a notamment prêté sa voix à Laurence Olivier dans Le Choc des Titans (1981). Dans le film Les amoureux sont seuls au monde.
Louis Jouvet (acteur, metteur en scène et directeur de théâtre) lance : « En somme un film doublé, c'est un film qui a perdu la moitié de son intérêt. »
En 1995, les comédiens de doublage français se mettent en grève, afin de revaloriser leurs conditions de travail. Aucun studio de doublage n'est donc épargnés, Ainsi les noms des comédiens assurant un doublage ne sont indiqués au générique que depuis 1995.
Le 12 mars 2005, date de promulgation dans le journal officiel de l’extension d’un accord national professionnel régissent les droit sur la rediffusion des œuvres en VF et la grille de salaires minima des artistes-interprètes, tout comédien qui fait du