Double culture dans les oeuvres de leila sebbar, maissa bey et nina bouraoui
Biographie de Maissa Bey :
Maissa Bey, écrivaine (dont le vrai nom est Samira Benameur) est née en 1950 au Sud d’Alger. Ella vient d’un père algérien et d’une mère algérienne. Elle est élevée dans le pays de ses parents en Algérie à travers une éducation française. Elle est donc scolarisée jusqu'au baccalauréat dans une école française. Elle apprend à lire et écrire très tôt grâce à son père qui la pousse dans ses études.
Maissa Bey commence à écrire à l’âge de 10 ans. Après ses études universitaires elle devient professeur de français dans un lycée de l’ouest d’Algérie. Le père de l’écrivaine était un combattant du FLN et il a été tué par l’armée française durant la guerre en 1957.
Maissa est un enfant colonisé qui subit une double culture dans son pays : la culture arabe dehors et la culture française à l’école. Du fait qu’elle soit nourrit d’une culture française, l’écrivaine est plus à l’aise de s’exprimer en français et c’est d’ailleurs pourquoi elle préfère écrire ses livres en français, sa langue d’enseignement.
Aujourd’hui Maissa Bey vit toujours à Sidi-Bel –Abbès (l’ouest d’Algérie) où elle enseignait le français.
Elle préside l’association culturelle « Paroles et Ecritures » (créée en 2000). Cette association a pour objectif de créer des espaces d’expression culturelle comme des bibliothèques, des espaces littéraires etc. Citons les œuvres pour lesquelles Maissa est récompensée par des prix :
En 1998 elle écrit ses nouvelles, Nouvelles d’Algérie, (Grand prix de la nouvelle de la Société des gens de lettres).
En 2001 elle écrit son roman, Cette fille-là (Prix Marguerite Audoux).
En 2005 elle publie Surtout ne te retourne pas (Prix Cybèle).
En 2008 elle publie Pierre, Sang, Papier ou Cendre (Grand Prix du roman francophone SILA).
En 2010