Douleur
POUILHE, Adrien
FIOT, Raphaël
BRUNET-CHALARD, Charles
TPE 2012/2013
Première S4
Peut-on quantifier la douleur ?
M. Boulinguiez
Mme. Robach
SOMMAIRE:
I-Le chemin de la douleur
II-Différentes méthodes pour la quantifier
III-Stopper la douleur: Comment faire?
Introduction :
La douleurs est une alerte de notre corps prévoyant un dommage corporel. C'est une expérience sensorielle très désagréable du a un dommage tissulaire au niveau de l'épiderme par exemple. Elle fait partie de notre quotidien, mais comment lutter contre celle-ci? C'est une expérience subjective très compliquée, elle est donc difficilement analysable et quantifiable. Elle est décrite selon quatre points : sensorielle, Cognitives, affective et comportementale.
I – Le chemin de la douleur
Le chemin de la douleur emprunte celui du réseau neuronal nociceptif, au travers de la moelle épinière et vers le cerveau.
La douleur est détectée par des récepteurs de la nociception qui transforment le stimulus en influx nerveux douloureux. Ces nocicepteurs sont des terminaisons libres très peu myélinisées (enrobage par des couches de lipide et de protide) de neurones sensoriels. La peau est tapissée d’au moins six cents de ces terminaisons libres par centimètre carré, ce qui permet une grande précision dans la localisation de la douleur, contrairement aux autres parties du corps (on ressentira une douleur diffuse au ventre par exemple). Chaque nocicepteur ne répond pas à tous les stimuli douloureux, il en existe différents types.
Les nocicepteurs dits mécanonocicepteurs, répondent uniquement à des stimuli intenses de nature mécanique, comme un pincement, une coupure. Ce sont ceux localisés dans la peau.
Le second type de récepteurs répond à des stimulations mécaniques, mais aussi thermiques (une chaleur supérieure à 45°), et chimiques : lors d’une lésion tissulaire, ces récepteurs dits polymodaux sont activés