Downtown new york
Le point de fuite de l’œuvre se situe au fond des deux ruelles, à l’entrée de l’immeuble blanc se situant à l’arrière-plan.
Composition :
La photographie a été prise du milieu d’une ruelle oubliée des vieux quartiers de New York. Dans cette ruelle sombre, nous voyons un homme assis à même le sol, seul face à un chat. Les murs délabrés de la ruelle et les bords de trottoirs jonchés de falques d’eau lui donnent une allure sale ; il est solitaire.
Une autre ruelle succède à celle-ci, elle aussi est déserte.
Pour illustrer ce cadrage urbain, le photographe a choisi un format portrait. Ce choix personnel lui a ainsi permis de mettre en valeur les lignes verticales de la composition.
L’espace est ainsi dominé par les arêtes de murs et les masses sombres qui dominent presque les deux-tiers de l’image. Ces arêtes verticales des murs font références aux gigantesques buildings caractéristiques de la ville.
Le photographe a voulu exprimer la puissance de la ville, et a placé cet homme recroquevillé pour donner un ordre de grandeur ; cet homme est écrasé par les immeubles environnants. Seul au monde, il déprime. Sujet :
Comme nous l’avons dit précédemment, le sujet évoqué est la grandeur imposante de New York. Le point de vue du photographe est subjectif, et en contradiction avec les images touristiques habituelles sur la « Big Apple » ; il brosse un portrait critique de la société moderne. Il dresse un portrait péjoratif de la ville, et montre son vrai visage. New York est pour les masses, un lieu de déprime et de solitude, où les imposants buildings les étouffent et les éloignent de la société. Le « downtown » est donc en total contradiction avec la mégalopole ultra-moderne et hors-norme qu’est New York.
La solitude du personnage :
Posons-nous d’abord cette question : qui est cet homme ? Un sans-abri, un ivrogne peut-être ? Ce dernier, a en tout cas, l’air abattu, sa vie n’a peut-être plus aucun sens. Son seul