Driot communautaire
Chapitre 9 : L’équilibre macroéconomique keynésien.
L’APPROCHE KEYNESIENNE DE LA MACROECONOMIE.
La logique de l’approche keynésienne : elle inverse le postulat de départ de l’analyse néoclassique.
* Pour les libéraux, les prix sont parfaitement flexibles et assurent un équilibre automatique et instantané de l’O et de la D sur touts les marchés.
* Pour Keynes, les prix sont rigides à court terme car pour lui la plupart des marchés de B et S ne peuvent fonctionner selon la loi de l’O et la D, comme la bourse, cela ne peut se faire car il n’y a pas un lieu où il y a comparaison de toutes les O et de toutes les D pour déterminer le prix d’équilibre. Dès lors, si les prix sont rigides, à court terme, il y a une incertitude réelle qui pèse sur tous les projets des agents économiques (ménages + entreprises). En effet, Les E ne sont pas certaines d’écouler toute la production qu’elles ont créées. En cas de surproduction la baisse des prix et les taux d’intérêt n’élimineront pas le stock d’invendu.
Or la demande des agents économiques dépend également de leurs projets économiques. Les ménages prévoient un niveau de consommation en fonction du revenu qu’ils anticipent qui est lui même fonction de la quantité de L demandée par les E. Les agents, n’ayant aucune certitude, les agents prennent leur décision en fonction de la demande anticipée pour les biens et pour les facteurs qu’ils ont à offrir.
DONC contrairement à la loi de J-B Say (l’offre crée sa propre demande), c’est la demande effective (réelle) qui va déterminer l’offre.
DONC à la différence des classiques le fonctionnement des différents marchés va découler de la demande des biens et services.
LA LOGIQUE MACROECONOMIQUE KEYNESIENNE :
4 hypothèses :
* L’analyse keynésienne est dite de statique comparative : on va comparer les différents états de l’équilibre de l’économie. Il va s’intéresser aux mécanismes d’ajustement à la suite