Droit civil

3131 mots 13 pages
L’article 1326 s ‘applique au cautionnement mais pas seulement. C’est un texte qui vise tout engagement unilatéral de payer une somme d’argent. Il impose que celui qui s’engage à payer une somme d’argent signe l’acte par lequel il s’engage et surtout écrive lui-même la somme en toute lettre et en chiffre. Cette obligation est issue d’une loi du 13 mars 2000, avant cette loi on exigeait une mention manuscrite. Depuis cette loi il n’est plus nécessaire d’écrire soit même la mention manuscrite on peut l’écrire ou l’imprimer.

La sanction de l’absence de la mention ? C’est là que la JP a évolué. La JP a un temps estimait qu’il s’agissait d’une règle de forme, de validité. Par conséquence si la mention était absente le cautionnement était nul. C’Est-ce qu’avait jugé la première chambre civile le 20 juin 87. Cette solution a était un peu critiquée, notamment sur un point, c’est que l’article 1326 du code civil ne prévoit pas de sanction si ce principe n’est pas respecté. L’article prévoit qu’il faut une mention mais c’est tout. En droit français on a du mal à admettre qu’il puisse exister une nullité alors qu’il n’y a pas de texte à l’appui. Pourquoi la JP avait elle considérait qu’il pouvait y avoir sanction ? Parce qu’elle considérait que cette mention protégeait la caution, parce qu’elle permettait à la caution de prendre conscience de son engagement. Et c’est une mesure qui permet de voir que la caution s’est bien engagée.

Cette JP a été abandonnée. Le fondement de cette nouvelle JP c’est de considérer que la mention de l’article 1326 ne sert pas à déterminer le consentement de la caution, mais simplement à prouver le consentement de la caution.

L’article 1326 est donc plus une règle de validité depuis celle loi, mais une règle de preuve. C’Est-ce que juge la cour de cassation depuis un arrêt de la première chambre civile du 20 octobre 92. Cette évolution a des conséquences importantes. En l’absence de la mention qui figure à l’article 1326, cela n’entraine

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