Droit constitutionnel ivoirien
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|Le Rebond - 4/12/2007 |
Depuis la crise sociopolitique que connaît la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens vivent difficilement. Il y a une fluctuation accentuée, c'est-à-dire une augmentation généralisée des prix dans tous les domaines. Pour faire face à une telle augmentation, il faut avoir un bon salaire ou un revenu consistant. Malheureusement tel n’est pas le cas pour la majorité des ivoiriens. En plus des salaires qui ne valent plus rien, ils sont encore l’objet de ponctions. Et à chaque fois les impôts sur salaire subissent des reformes qui sont défavorables aux salariés. Reforme dont l’objectif n’est que la baisse des salaires. Pourtant, les reformes doivent viser une augmentation des salaires pour soulager tant soit peu les travailleurs. La dernière reforme qu’ont subi les impôts sur salaire est celle de l’IGR qui prendra effet en Janvier 2008. Elle a fait naître un collectif dénommé collectif IGR 2008 pour lutter contre sa mise en valeur. Car il est encore temps pour protester avant que le pire n’arrive aux salariés qui ploient déjà sous le poids des contributions. C’est encore une autre manière d’appauvrir la population qui joint difficilement les deux bouts. Comme dirait l’autre, ‘’la guerre est finie’’ d’accord. Mais la situation économique n’a pas encore pris un nouvel envol à ce qu’on sache. Autant attendre une amélioration des conditions de vie, une hausse des salaires avant d’envisager des opérations de réduction des salaires. Une chose est certaine, cette reforme n’est pas opportune parce qu’elle vient empirer la situation qui prévaut.
Nathalie Kassi