Ainsi est relancé le débat sur la question de la peine de mort. L'article 6 du Pacte International relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) définit strictement la peine de mort comme une condamnation résultant d'une décision de Justice rendue par un tribunal régulièrement constitué et conformément aux règles du procès équitable. Elle est prévue par le code pénal de l'Etat qui l'applique. En l'absence d'un procès, ou dans les cas où celui-ci n'est pas réalisé par une institution reconnue, on parle d'exécution sommaire, d'acte de vengeance ou de justice privée. La peine de mort est diversement considérée selon les époques et les régions géographiques. À l'origine peine très fortement développée à travers le monde, elle a été déconsidérée à l'époque des Lumières). Fortement en recul dans la deuxième moitié du xxe siècle, elle est actuellement dans une situation incertaine. Elle est prévue dans les textes de loi de près de 100 pays, mais seuls 26 pays ont procédé à des exécutions en 2008. Elle est une sanction reconnue bien que désapprouvée par les institutions internationales comme l'Organisation des Nations unies (ONU)Note 1. Les États abolitionnistes sont aujourd'hui majoritaires, mais ils ne représentent encore qu'une minorité de la population mondiale 1. En effet, certains états souhaitent remettre en cause la peine de mort car, selon eux elle est incopatible avec l’article 2 de la CEDH., le droit a la vie. Le droit a la vie, « Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi. La mort ne peut être infligée à quiconque intentionnellement, sauf en exécution d’une sentence capitale prononcée par un tribunal au cas où le délit est puni de cette peine par la loi » Les textes protégeant ce droit sont nombreux, Les textes protecteurs --> Convention européenne des droits de l’homme : dans le cadre de l’organisation