Droit et morale
« Pouvoir juridique, pouvoir moral, ces deux notions sonnent comme des fanfares mais dont l'espérience implique qu'elles ne jouent pas forcément le même air » nous dit Philippe Jestaz. En effet, il est courant d'entendre dire que ces deux systèmes normatifs sont distincts voire même parfois opposés.
Cette distinction est a priori justifiée puisque le droit et la morale ont des sources, des objets, des finalités et des senction divergentes.
La morale quand à elle, est une réflexion, une interrogation sur le bien et le mal et sur la vertue. Par dérivation, on appelle « morale » un sens de règles prétendant définir quel est le bon comportement. Elle tend au perfectionnement de l'humain, elle « vise à l'épanouissement spirituel de l'homme » pour reprendre une fois encore les paroles de Philippe Jestaz.
Il semble que les relations et la limite entre le droit et la morale portent a confusion.
Toutes les règle morales ne sont pas nécessèrement sanctionnées par le droit et inversement, certaine règles de droit ne se préocupent pas de la morale. Certaines règles de droit s'affranchise de toute necessité morale comme les règles à caractère technique. Nous pouvons prendre l'exemple de l'acte de naissance ou du code de la route. La morale n'est donc pas un impératif catégorique dans la règle juridique. Toutefois, ces deux entités ne peuvent s'ignorer.
La morale tout comme le droit contribue à l'encadrement des individus y compris dans la société d'une séparation entre le droit et la morale. Des convergences s'imposent et même parfois se complètent.
Les divergences entre le droit et la morale
En effet, ces deus systèmes juridiques ne fonctionnent pas de manières identiques et ne sont pas toujours liés. Cette doctrine trouve sa justification dans les différents domaines (A) ainsi que dans celles des jugements et des santions (B).
A Différences de domaine
Ils ont des objectifs différents. Le droit comme nous l'avons vu