Droit international privé
Droit international prive
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Introduction
Le grand commercialiste Thaler disait : le droit international privé est une « science à broussaille ». C’est en effet un droit compliqué et difficile d’accès. En 1953, dans les colonnes de Michigan law school « Le royaume des conflits de lois est un marécage putride plein de bourbiers visqueux et habités par des professeurs savants mais excentriques qui dissertent au sujet de matières mystérieuse dans un jargon étrange et incompréhensible ». On pourrait mette en exergue de tout écrit de droit international public le propos de Joubert (XVIII°-XIX°) : « Combien de gens ne sont abstraits que pour paraitre profonds ».
Le droit international public s’applique lorsque le juge se trouve en face d’un élément d’extranéité et se trouve face à l’obligation d’appliquer une loi étrangère ; cela ne se rencontre que face au juge judiciaire (ni administratif, ni pénal).
Le problème essentiel du droit international privé est la complexité et la spécificité de son vocabulaire.
Vocabulaire
Accord procédural : c'est une notion classique du droit procédural, qui est prévue à l'article 12 alinéa 3 du Code de procédure civile. C'est la possibilité qu’ont les parties à un procès de lier le juge quant aux qualifications qu'ils ont données au fait dans les domaines où elles ont la libre disposition de leurs droits. Ainsi, pour le droit international privé, c'est la décision des parties de plaider selon telle ou telle loi.
Arbitrage : institution de justice privée à laquelle les parties peuvent recourir dans le domaine où elles ont la libre disposition de leur droit (ex : contentieux pécuniaire), régi par les articles 1492 à 1507 du Code de Procédure Civile. Il a un grand succès en matière de contentieux internationaux, notamment quand des intérêts publics sont en cause, car les Etats ont une immunité de juridiction et d’application des décisions.
Autonomie de la volonté : c'est un