droit privé
1. Qu’est-ce qu’une preuve ?
Procédé qui permet d’établir la réalité d’un événement invoqué devant un juge
2. Qui doit apporter la preuve ? « charge de la preuve »
le demandeur en premier puis le défendeur pour contester
dispense si événement établi par une présomption légale directement le défendeur
Mais possibilité de défense ≠ selon le type de présomption légale :
simple peut apporter la preuve contraire
Ex : présomption de paternité Possibilité de prouver que le père n’est pas le mari.
irréfragable pas de preuve contraire admise. Grave rare
Ex : présomption de faute d’éducation ou de surveillance des parents si l’enfant cause un dommage, engageant leur responsabilité (voir responsabilité civile du fait d’autrui)
3. Quels sont les moyens de preuve disponibles ?
5 sortes de moyens répartis en deux catégories : preuve parfaite et imparfaite
Pourquoi classer ? force probante et conditions d’utilisation différentes
preuve parfaite preuve imparfaite
L’écrit
Acte authentique
Acte sous seing privé
Acte électronique
Commencement de preuve par écrit
Le témoignage
Témoignage
Les présomptions de l’homme
Présomptions de l’homme (ou indices)
L’aveu
Aveu judiciaire
Aveu extrajudiciaire
Le serment
Serment décisoire
Serment supplétoire
Force probante lie le juge
Peut être écartée par le juge
besoin de plusieurs moyens convergents pour emporter la conviction du juge
Admission
Voir 4.
4. peut-on les utiliser n’importe quand ? « admission (ou admissibilité) de la preuve »
Dépend de l’événement à prouver :
fait tout moyen parfait comme imparfait « preuve libre »
acte preuve par l’acte écrit (à défaut autre preuve parfaite) sauf exceptions preuve qui redevient libre
Ex d’exceptions : tout acte de commerce ; pour un acte civil si moins de 1 500 € ou s’il existe un commencement de preuve par écrit (preuve imparfaite)