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Le désir n’est-il que l’expression d’un manque ? Le désir peut s’entendre en deux sens : un sens négatif tout d’abord où les désirs signalent le manque de quelque chose ; en un sens plus positif, le désir est comme le moteur des actions humaines. On peut noter que le désir conçu comme manque implique une multiplicité, où chaque désir succède à la satisfaction du précédent. À l’inverse, le désir conçu comme force créatrice, appétit pour la vie est unique. La psychanalyse a montré qu’il fallait distinguer dans le manque réel du manque symbolique. Ainsi alors que le manque réel marque une nécessité matérielle de se procurer un objet, comme un besoin en quelque sorte, le manque symbolique marque l’absence d’un objet toujours perdu et dont on ne connaît pas exactement les déterminations et que l’on recherche partout pourtant. La confrontation avec sa propre conscience peut conférer à l’homme un sentiment d’angoisse profonde, de vide. C’est l’expérience de la réflexivité qui nous ramène à notre fragile condition. Cette expérience douloureuse est, au cours de l’existence, amoindrie par nos désirs : choses matérielles, projets professionnels ou relationnels, sont l’objet de nos passions quotidiennes. Ces désirs qui régissent notre existence sont certes produits par le vide et le manque, qui est propre à l’homme, mais n’est-ce pas une définition trop négative du désir ? Ne pourrions-nous pas dire que le désir est en lui-même une pulsion de vie, une énergie qui pousse l’homme à s’exposer à l’extériorité ? Réduire le désir au simple manque, ne serait-ce pas le restreindre à une certaine intériorité ? Le désir n’est-il pas justement l’expression d’un besoin d’extériorité ?

Le désir est, par définition, l’envie de quelque chose que nous ne possédons pas, donc ce que l’on recherche, et qui comblerait ce vide que nous ressentons. Le désir recherche en l’objet ce qu’il ne détient pas. Ce manque, Platon l’explique par l’origine de notre nature, dans son

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