Du bellay, les regrets
VOC :
- los = butin
- Etienne Jodelle = C’est un auteur de théâtre de la Pléiade. C’est un dramaturge donc un collègue de Du Bellay.
STRUCTURE :
Sonnet régulier décassyllabes 2 quatrains, 2 tercets rimes embrassés
RESUME :
Du Bellay se plaint (d’ailleurs ce poème est une plainte) qu’il ne trouve plus l’inspiration et demande à Jodelle où il trouve la sienne.
ANALYSE :
1ère PARTIE
• Dans le premier vers, Du Bellay apostrophe Jodelle une première fois, cela nous montre que le poème s’adresse à lui. Ensuite, tout au fil du poème, il lui explique son problème d’inspiration.
• Au début, plus d’inspiration car il part de chez lui et est déçu par Rome « Je ne sens plus en moi cette divine ardeur . » Ensuite, il dit qu’au contraire Jodelle est « enflammé ». Il parle de l’étincelle qui peut être assimilé au déclic de l’inspiration.
• Dans les 2 premiers quatrains, le verbe « sentir » est cité 3 fois. Avec cela, Du Bellay essaie de nous expliquer ce qu’il ressent vraiment.
• Dans ces 2 quatrains, il y a aussi une importante opposition entre chaud/froid. Tous les mots en rapport avec le chaud sont sources de vie, d’inspiration au contraire de ce qui est froid (sans vie, sans inspiration).
• Dans le premier quatrain, il dit qu’il n’a plus d’inspiration et ceci à cause de son départ à Rome. Puis, dans le deuxième quatrain, il dit que c’est quand il veut toucher au butin de Rome (= la perle et la fleur de notre siècle) qu’il sent l’inspiration. Dans le 3vers du deuxième quatrain, il dit d’ailleurs « antique » chaleur pour que ça se rapporte à l’antiquité. Pour qu’on sache sa source d’inspiration.
• A travers la ligne 6, il loue Rome car il dit que c’est la perle (=rareté) et la fleur (=beauté)
• Quand il parle de prendre la force nouvelle =inspiration.
• Donc au début, c’est Rome qui lui a fait « perdre » son inspiration mais c’est aussi elle qui